Oli Kiran

L'invasion des golhems bleus, l'histoire

Résumé :

        Le jeu commence en 2051 au centre d'étude de l'être humain, Myra Loubi, jeune femme atteinte d'une maladie génétique, tombe dans un comas qui ressemble à une sorte de métamorphose. Les dirigeants du centre décident de tenter de transférer son esprit dans un clone dont le génome à été rectifié. Pour y parvenir, le centre fait appel au plus compétent de ses chercheur, Hinoro Kiroshi, spécialiste des flux énergétiques corporels. Avec l'aide de Lytgaï Orik, jeune homme amnésique détenu au centre pour une raison qu'il ignore mais dont les capacités intellectuelles sont incomparables à celles d'un être humain moyen, Hinoro Kiroshi réussit à créer un dispositif de transfert d'énergies et à effectuer la transplantation. Peu après, Myra revient au centre pour connaître les causes de sa maladie. Suite à une longue discussion avec Lytgaï elle décide de le faire sortir du centre sous sa responsabilité pour qu'il l'aide dans sa recherche. Après avoir consulté quelques archives, Myra et Lytgaï partent dans la jungle pour chercher de nouveaux indices ...

        Attention !! Si pour des raisons d'élaboration de l'intrigue et du scénario, certains éléments détaillés pourraient être comparés à des situations réelle, ils relèvent d'un imaginaire créatif artistique et non de faits ou d'opinions. À interpréter à bon escient. Par ailleurs la lecture de cette histoire est destiné à un publique intellectuellement mature en raison de sa complexité et de certains éléments violents. Il est recommandé aux personnes mineures d'obtenir l'accord de leur parents avant consultation.

Sommaire

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Les publications du professeur Kiroshi :

Hirono Kiroshi : Rétrospectives sur les « Sauvages »

        Le présent travail de recherche proposera une analyse anthropologique et historique de l'apparition des population sauvages dans le début du 21emme siècle. Ce document présentera les résultats de recherches réalisées à partir d'entretiens menés au prés de sauvages prisonniers au centre d'étude sur l'être humain, ainsi que de documents d'archives.

        Dans les années suivant 2015 beaucoup d'états sur-endettés furent contraints de mettre en place des mesures disciplinaires importantes. Qu'ils aient fait faillite et soient rachetés par d'autres états ou groupes financiers ou fassent l'objet d'un plan d'assainissement de leur économie avec des prêts supplémentaires, le résultat fut le même, ils durent mettre un place un plan d'exploitation de leur population pour pouvoir rembourser leur dette. Dans l'ensemble il s'agissait de diminuer ou supprimer tous les services apportés par l'état et en même temps d'augmenter l'imposition. Ce système n'arrivant pas à rebrousser la dette mais seulement à payer les intérêts, les gouvernements usèrent de tous les moyens technologiques en leur possession pour contrôler la population et lui imposer des amendes en cas de non respect des lois. Dans un même temps les lois se durcirent et mettait de plus en plus de comportements courants, hors la loi.

        Si les personnes les plus aisées arrivaient à s'en sortir, les personnes les plus dépourvues se retrouvèrent dans des situations extrêmement difficiles, obligées d'accumuler les travaux lorsque elles le peuvent, privées de tout dans le cas contraire. Dans la lignée des mouvement pour l'environnement certains tentèrent de revenir à une agriculture paysanne autos-suffisante pour s'extraire de l'emploi et des impôts. Très vite les gouvernements interdirent toute production pour soi même au nom de l'égalité entre ceux qui pouvaient le faire et les autres. À ce moment là s'opéra une rupture, dans la société. Une partie de la population continua de faire confiance aux états et à jouer le jeu de l'ordre établi, mais une autre partie décida de s'extraire ce cet ordre. Une population se créa à partir de clochards, d'écologistes et de dissidents politiques. Cette population pris un mode de vie nomade, se nourrissant de ce qu'elle pouvait. Elle fut qualifiée de « sauvage » par les les gouvernements et les états. Appellation qu'elle revendiqua à son tour, se distinguant des « civilisés »vivant dans les ville. Les sauvages furent traqués par les autorités en raison des dommages qu'ils causaient, pour survivre, entre autre aux cultures industrielles. Leur réaction fut d'endommager autant que possible les structures utiles à la civilisation, à savoir pour commencer les routes, les exploitations agricoles industrielle, les usines. Les autorités déployèrent l'armée pour défendre les villes mais les dégâts créèrent la famine. Les gouvernements décidèrent d'exterminer les sauvages utilisant la famine pour légitimer leur action auprès de la populations. Une partie de la population, ne voulant pas cautionner le massacre, rejoignit à son tour les sauvages. Au fur et à mesure la situation évolua, les militaires profitèrent de l'aubaine pour tester de nombreux armements expérimentaux nanotechnologies, armes biologiques, chimiques. Un grand nombre de sauvages mourut le reste s'adapta. Se cachant le plus possible dans des souterrains, disposant des pièges destinés aux soldats. Ils tuaient maintenant les agriculteurs et plantaient des arbres dans les champs, la forêt étant un bon refuge. Des défoliants étaient épandus sur les forêts pour débusquer les sauvages mais certains arbres résistaient aux produits. Pour faire face à la mortalité et aux maladies les sauvages se reproduisaient le plus possible dés la maturité sexuelle et autant que possible après. Leur espérance de vie moyenne était limitée. Parfois ils menaient des raids pour enlever des jeunes filles civilisées afin de les forcer à procréer pour eux. Les sauvages prirent une culture basée principalement sur l'oral, tronquée de tout ce qui n'est pas nécessaire à leur survie. S'efforçant de transmettre les principes de base le plus rapidement possible. Le conflit continue encore de nos jours, si les armes et méthodes pour éradiquer les sauvages évoluent, les sauvages aussi s'adaptent. Ils ont réussi à s'infiltrer dans certains les réseaux informatiques par piratage et à causer des dégâts.

A suivre ...

Hirono Kiroshi : Travaux sur l'énergie vitale

A suivre ...

Hirono Kiroshi : la question de l'immortalité

        Si l'immortalité est, depuis longtemps un vieux rêve de l'homme. Les recherches sur les moyens d'allonger l'espérance de vie son sur le point d'aboutir. Si jusque là nous avons déjà créé des humains génétiquement améliorés, nous sommes maintenant en mesure de proposer de prolonger de façon durable l'équilibre biologique des organismes humains.

        Laissons maintenant de coté les aspects techniques pour réfléchir aux conséquences sociales d'une telle nouveauté. Comment vont interagir les immortels et ceux qui par choix ou par impossibilité ne le seront pas. Avec les inégalités présentes actuellement dans le monde on peut imaginer que certains pourront être immortels là ou d'autres n'auront toujours pas de quoi se nourrir. L'immortalité pourrait devenir un droit proposé par les autorités, mais dans le contexte actuel il est plus probable que les entreprises qui maîtrisent ces technologies les commercialisent à des prix forcément hauts au vu de ce que représente cette possibilité. Cela créerait probablement des problèmes car les personnes aisées devenant immortelles risqueraient de conserver indéfiniment leur positions dominantes et la part des richesses quelles consomment au détriment des autres là où avant leur décès imposait un minimum de redistribution.

        Doit-on laisser les immortels se reproduire ? Certains auront-ils le droit de se reproduire et, en plus de vivre indéfiniment là ou d'autres ne peuvent pas vivre. Si l'on considère les personnes immortelles et leur descendants qui peuvent aussi potentiellement le devenir, dans le principe on se trouve avec un problème de sur-population à long terme. Le mieux serait peut-être d'imposer au niveau légal un choix entre immoralité ou reproduction. Là encore, au vu des réalités sociales actuelles, cette voie est peu probable. De plus un certain nombre de personnes qui se sont déjà reproduites risqueraient de trouver injuste de ne pas avoir pu faire ce choix et d'être exclues de l'immortalité et condamnées contre leur gré à mourir.

        La question de l'utilité du vieillissement dans le processus d'évolution (à suivre ...)

Les écrits de Lytgaï :

Proposition de programme pour l'élection présidentielle de 2012 en France

Un droit à la sécurité de la subsistance.

        Dans l'urgence, par rapport à une situation économique où l'emploi manque et qu'il conviendra de changer (nous verrons comment), il est nécessaire d'assurer à chacun une possibilité de subvenir à ses besoin, de vivre de façon autonome et dans une relative dignité. Pour cela, tout ce qui est nécessaire, à savoir un habitat et de la nourriture, la santé, l'accès au savoir et à la culture doit être un droit et fourni par les services publics aux personnes qui ne peuvent se les procurer en intégralité. Afin que cette aide soit utilisée correctement elle sera donnée en nature et non sous forme d'aide financière.

        Il sera nécessaire de réformer le droit du travail afin de prendre davantage en compte l'intérêt des gens modestes. En particulier il sera nécessaire de favoriser l'emploi à durée indéterminée, et de rendre limité le travail précaire. Les licenciements devront être justifiés pour des raisons de réelles difficultés financières des entreprises ou pour une incompétence avérée de l'employé, et validés par un magistrat. Les salaires seront dus jusqu'à date de cette validation. les salariés peuvent démissionner, mais pas y être contraint par l'entreprise, les mutations visant à faire pression sur les salariés et les pousser à la démission seront punies pénalement, au delà des dommages et intérêts dus aux salariés.

        Les gains de productivité des entreprises ne doivent pas déboucher sur des licenciement mais permettre une augmentation de l'activité voir une diversification si une augmentation n'est pas possible ou selon le choix de l'entreprise. Ainsi les réaffectations des employés à d'autres postes devront se faire par la négociation et avec les salariés volontaires en motivant ceux-ci si besoin par une augmentation de salaire.

        Le salaire minimum, devra être amené sur cinq ans à 150% de sa valeur actuelle. Il sera, ensuite, indexé sur l'inflation et pourra être revalorisé lorsque le gouvernement le décide. Aucune exception ne permettra de rémunérer en dessous de ce salaire.

        La durée légale du temps de travail est de 35 heures, les heures supplémentaires sont autorisées si ponctuelles et rémunérées à 50% de plus dans les autres cas le recours à l'embauche sera nécessaire. (Une piste intéressante serait de calculer la durée légale du temps de travail en divisant le nombre d'heures de travail nécessaires par le nombre de travailleurs, le salaire du restant fixe quelle que soit la durée légale du moment. Ainsi si le nombre d'heures de travail nécessaire dans le pays diminuait, la durée légale du plein temps diminuerait en proportion de façon à assurer le plein emploi. Le salaire ne diminuant pas, c'est le salaire horaire qui augmenterait)

        Au vu de la nécessité de laisser aux jeunes la possibilité de travailler, l'âge légal de départ à la retraite sera de 60 ans avec un nombre d'annuités minimum de 30 ans afin que tout le monde puisse partir à 60 s'il le désire. Les professions ayant statistiquement une espérance de vie inférieure à la moyenne nationale, peuvent prendre leur retraite autant d'années en avance qu'elles perdent d'années d'espérance de vie. Il est possible de travailler au delà de 60 ans si on le désire cependant en cas de situation de chômages les personnes travaillant au delà de l'age de la retraite devront contribuer au fonds prévus pour les allocations à hauteur de 10% de leur salaire.

        Les années passées à élever des enfants comptent pour la retraite comme des années de travail.

        Les pensions de retraites seront pour partie prises en charge par le système par répartition, si celui-ci est insuffisant, les revenus du capital, les rentes, intérêts, bénéfices sur les opérations boursières, fonds de pension ... pourront être mis à contribution à hauteur du nécessaire.

        (il serait intéressant d'étudier la possibilité d'une pension de retraite unique. En effet si la société produit des inégalités et offre des rétributions différentes aux individus, est-il légitime que une fois à la retraite l'état confirme et reproduise ces inégalités. L'idée serait donc de donner une pension de retraite unique, supérieure à la pension de retraite moyenne de sorte que une majorité de la population voit sa pension augmenter. Dans un même temps l'État réalisera des économies sur les pensions des plus gros salaires qui permettront de garder l'équilibre économique du système de retraite. Les salariés les plus aisés gardant, la possibilité de continuer à travailler, pour avoir un revenu supérieur, leur travail étant généralement plus valorisant et moins pénible).

        L'économie devant être au service des individus et non l'inverse comme c'est le cas actuellement il est légitime que chacun puisse disposer librement d'une partie de son temps, le travail n'est pas une fin en soi, les gains de productivité résultant des innovations des entreprises doivent servir à diminuer la pénibilité des conditions de travail, notamment par une baisse du temps de travail associée à une stabilité des salaires.

        Les allocations familiales seront perçues dès le premier enfant.

La santé

        La santé est et doit être un droit. L'état doit mettre à disposition gratuitement les services de santé nécessaires, les services de santé de confort ou les actes de chirurgie esthétique par exemple, plus généralement les acte dont le bénéfice est discutable et le risque est non négligeable seront pris en charger intégralement par le patient.

        Chacun doit pouvoir faire librement ses choix en matière d'acte médicaux. Les personnels de santé ont pour obligation d'informer les patients sur les effets recherchés ainsi que sur les effets secondaire avant de prescrire tout traitement.

        Le patient décide de façon absolue des actes médicaux et prescriptions le concernant. Il est libre de S'orienter vers les pratiques médicales de son choix. Ces pratiques médicales seront effectuées par des personnels de santé approuvant les pratiques médicales concernées. Tout personnel de santé dispose d'un droit de réserve quand aux actes qu'il pratique, le patient devant, le cas échéant s'orienter vers les personnels souhaitant pratiquer les actes en question.

        Les mineurs de moins de dix ans sont sous la responsabilité absolue de leurs parents en terme d'actes de santé. Entre dix et dix-huit ans l'enfant a le droit de choisir entre les recommandation de l'état en matière de santé et les choix de ses parents si il y a divergence entre ces deux points de vue. Au delà de dix-huit ans l'individu fait librement ses choix en matière de santé.

        Les pratiques visant aider la procréation ne doivent pas être source de profit pour les donneurs. Les dons de sperme, ovule, embryon et le recours aux mères porteuses doivent être gratuit. La mère porteuse dispose du droit de garder l'enfant jusqu'au moment ou celui-ci est remis aux parents. Les donneurs disposent du droit, selon leur volonté de conserver l'anonymat. Le recours aux mères porteuses à l'étranger est un délit les parents encourent une amende et le retrait de la garde de l'enfant concerné. Cela pour empêcher les trafics dans les quels des femmes des pays pauvres seraient ainsi exploitées pour la convenance ce certains individus peu scrupuleux.

        Il est une nécessité de garantir à chacun la possibilité d'une vie saine. Si les maladies infectieuses ont considérablement diminuées, à l'inverse les cancers augmentent dangereusement. La cause de cette augmentation est l'exposition à une multitude d'agents cancérigènes issus de l'industrie présents dans tout ce qui nous entoure notamment l'air et la nourriture. Il conviendra de trouver un moyen de remédier à ce problème.

Agriculture, environnement, alimentation

        Les produits chimiques qui présente une toxicité à faible dose, qui sont cancérigènes, ou qui ne sont pas naturellement évacués de l'organisme et s'y accumulent devront être limités, pour certains interdits, pour ceux qui restent autorisés il sera nécessaire de réglementer leur utilisation de sorte la population n'y soit pas exposée. Dans tous les cas ils devront être biodégradables à moyen terme.

        Afin de réduire les transports il sera nécessaire de produire de tout un peu de tout partout. L'état devra encourager l'installation d'exploitant agricoles en particulier pour des structures de petite taille. Il sera nécessaire de faire en sorte que les ventes de produits se fassent autant que possible de façon directe entre le producteur et le consommateur ou avec peu d'intermédiaires et à un niveau local, en particulier mais pas uniquement en ce qui concerne les produits de base non transformés (fruits, légumes, lait, œufs ...). Favoriser également la transformation des produits par l'exploitant (pain, formage, vin, charcuterie ...) les échanges en diminuant les intermédiaires devant permettre au consommateur de payer un peu moins cher et au producteur de vivre mieux de sa production.

        Il sera nécessaire d'investir dans la recherche visant à obtenir des sources d'énergies propres (notamment on ne peut pas se satisfaire par exemple de voitures électrique dont les batteries nécessitent une industrie polluante et dont le courant est produit par énergie nucléaire. Les biocarburant sont aussi une mauvaise solution si ils sont produit au détriment des forets et productions alimentaires. Une production peut être envisagée à base de déchets végétaux) il faudra réfléchir aux formes d'énergies solaire autre que le photovoltaïque.

        Les constructions humaines prennent de l'espace sur les surfaces végétalisées qu'il s'agisse, par exemple de routes ou d'habitations. Pourtant la végétation est nécessaire pour réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère. Elle contribue également à la dégradation des polluants. Elle permet aussi de rafraîchir le climat local et d'humidifier l'air. Elle lutte ainsi contre la désertification. Il est possible de végétaliser les toits, les balcons et les murs et de planter des arbres au bord des routes. Le but est que le minimum de surfaces soient enlevées à la végétation. Si ce principe est respecté tout espace restera végétalisé. Toute nouvelle construction sera poussée à végétaliser ses surfaces de toits par une taxe à la construction et à l'année sur les surfaces de toit étant non couvertes par des surfaces végétalisées ou panneaux solaires. Les constructions rurales traditionnelles(pierres briques pleine, colombage) datant de plus de cent ans ou a valeur historique ne sortent pas contraintes en la matière. Les constructions récentes (briques parpaings béton) seront incitées à être mise aux normes. Tout travaux de réfection de toiture devra intégrer une végétalisation sauf en cas d’impossibilité architecturale, raison historique culturelle. Les habitations et immeubles de bureaux locaux industriels en particulier devront se plier à cette réglementation. Les églises châteaux, bâtiments anciens... ne sont notamment pas concernées. La végétalisation des balcons et des façade sera encouragée par une sensibilisation de la population à cet enjeux.

        Les routes devront être entourées d'arbres afin que leur présence ait peut d'impact sur les surfaces végétalisées. Il sera encouragé d'engazonner les trottoirs et places publiques. Des espèces fruitières et légumières pourront être implantées parmi la végétation urbaine afin de permettre aux personne de pouvoir les cueillir et aussi d'être sources de nourriture pour la biodiversité urbaine.

        Des recherches et travaux seront nécessaire en terme d'assainissement afin de valoriser les déchets (production de biogaz) une fois traités les eaux chargées de nitrates passeront dans un lagunage afin de prélever ces dernier. Elles seront pré traitées par des fosses implantés dans chaque logement, puis traités par filtre plutôt station d'épuration enfin Le lagunage éliminera les composés solubles avant rejet et produira des déchets verts qui seront compostés (comme d'ailleurs les déchets verts de la ville) ce qui servira à produire du biogaz, et des amendements en matière organique utilisables en agriculture pour l'enrichissement des sols.

Sécurité

        L'État doit garantir la sécurité des citoyens il peut s'interposer afin de permettre la protection des personnes vulnérables vis à vis de leur agresseurs. Il est à la disposition des personnes demandant une protection si la menace est jugée sérieuse et met en place des système pour empêcher les personnes dangereuses d'arriver à leurs fins. Son rôle s'applique de la même manière aux personnes morales, aux entreprises. L'État a qualité pour intervenir si une entité morale met en danger des personnes ou l'équilibre de la société. Cette vigilance est plus particulièrement orientée vers les grosses entreprises afin de ne pas étouffer les petite dont le pouvoir de nuisance est de toute façon limité.

Démocratie et régime politique

        Avec les moyens techniques de communication dont nous disposons maintenant depuis un certain temps il n'y à plus aucune raison de ne pas recourir systématiquement au suffrage universel dans le processus de production des lois. Dans une idée de séparation des pouvoir, si c'est le gouvernement qui conçoit les textes de loi, chaque citoyen est amené à se prononcer s'il le désire sur chacun de ceux-ci. Pour cela un procédé d’isoloir informatique permettra de sécuriser d'un coté l'identification de chaque individu ayant voté afin d'éviter les doubles votes. Une fois le vote validé et l'identification ajoutée au fichier des personnes ayant voté, le contenu du vote sera comptabilisé, de façon séparé de l'identité de l'individu.

        La démocratie peut avoir des limites tout sujet ne peut pas forcément être traité de la façon dont la majorité souhaite le traiter. Il existe des domaines qui porterait atteinte à autrui si ils étaient traités de façon spécialisées en fonction des personnes et d'autres pas. Il est par exemple nécessaire de traiter la question des meurtre et autres crimes avec une règle commune. D'un autre coté les traitements médicaux suivis par les uns ,par exemple, n'a pas de conséquence sur la vie des autres, il n'est pas nécessaire d'avoir de législation contraignante en la matière. La pratique par exemple de l'avortement par certains ne porte pas atteinte à la liberté de ne pas le pratiquer de d'autre. L'état doit donc laisser le champ relativement libre à la population en la matière. De même les individus doivent disposer d'une liberté totale quand au modalité du traitement de leur corps après leur mort.

        Dans cette idée l'état devra simplifier et diminuer les contraintes imposées par les normes pour laisser le champ libre aux populations. Notamment en terme de construction, en particulier pour permettre l'utilisation de nouveaux matériaux écologiques naturels ou issus de recyclage.

        Chaque citoyen pourra faire des propositions de lois qui seront ou non reprises par le gouvernement. Chaque trois mois les citoyens peuvent révoquer le gouvernement et ou le président de la république en cas d'insatisfaction, ces derniers ont donc intérêt à satisfaire la population. En cas de réformes nécessaire mais imposant des contraintes, les dirigeants auront l'obligation d'arriver à faire comprendre la nécessité à la population.

        Le président de la république représente l'état et en est responsable. Il est élu pour 5ans au suffrage universel direct. Il peut donc être écarté du pouvoir par la population en cas d'incompétence, inutile de garder quelqu'un d'incompétent. Le président peut se représenter autant qu'il le souhaite inutile de se priver de quelqu'un de compétent.

Diversité et discrimination

        Tout individu à le droit de s'adonner aux pratiques culturelles et religieuses de son choix dans la mesure ou ces pratiques ne sont pas une menace pour autrui. Il faut mettre fin au racisme d'état qui viserait à interdire certaines pratiques pour des prétextes officiels qui n'ont rien à voire avec les intention réelles. Il est autorisé de porter les vêtements et accessoires de son choix, selon ses choix culturels. Quel que soit le modèle culturel au quel on adhéré (une religion, une mode, les marques ... ). Dans le cadre de cette liberté personnelle, l'État protègera les personnes qui seraient contraintes par leur entourage de porter une tenue qui ne leur convient pas.

        Un des système de discriminations qui s'est sournoisement mis en place est celui des diplômes. Oui en effet si à l'origine le diplôme est sensé valider une compétence, la population y accédant massivement et le marché du travail étant de plus en plus verrouillé, il est maintenant courant que des gens sur-diplômés occupent des postes qui nécessitent moins de qualifications. Les employeurs prenant les plus diplômes et la majorité des gens étant diplôme, accumuler les diplômes est de plus en plus nécessaire et de moins en moins suffisant. Par ailleurs nombres d'emplois sont attribués par piston.

        Il devient nécessaire de raisonner en terme de formation et de motivation et non en terme de diplômes. Les entreprises seront encouragées à embaucher des personnes non diplômées ou diplômées d'une autre spécialité sur critère de motivation et de leur fournir des formations en interne afin de mettre fin au dictat du diplôme et aux inutiles années d'études interminables.

Les jeunes

        Pour des raisons historique les jeunes subissent une dévalorisation de leur place dans la société et de leur droits. Alors que la maturité sexuelle se situe entre 10 et 15ans les individus ne sont reconnus comme libres et responsables de leurs actes que bien plus tard (18ans la majorité, entre 20 et trente ans voire plus pour les diverses étapes menant à l'autonomie matérielle). Cet age est, dans l'imaginaire social, associé a une idée d'immaturité, une certaine façon d'être, à priori différente de celle des adultes. En réalité il s'agit d'un codage culturel relatif à un modèle particulier de société. Il pourrait très bien en être tout autrement. Même après la majorité, le plein accès à la vie sociale est de plus en plus retardé sur tout les plans (travail, famille, postes à responsabilité). Les jeunes génération sont sacrifiées car le système ne leur fait pas de place. Il est nécessaire de reconnaitre leurs droit comme aux autres citoyens. Si l'on peut reconnaitre les personnes plus âgées pour leur expérience, les personnes plus jeunes s'illustrent souvent par leur capacité d'adaptation leur imagination, leur créativité, leur dynamisme, il convient de donner une place juste à chacun. Il faut ajouter que quelqu'un qui est reconnu comme responsable et ayant des droits est amené de lui même à faire honneur à ces responsabilité (même si il est jeune), en revanche quelqu'un qui n'est pas reconnu et humilié aura tendance à avoir une attitude irresponsable (même si il a un certain age).

Régler la question de la dette

        Les dettes des états sont à un niveau tel que leur charge, c'est à dire les intérêts à payer chaque année sans même penser à la remboursée prenne une part considérable du budget de l'état. Si ce budget pourrait être équilibrée voire excédentaire sans cette charge, cette ci est telle qu'à elle seules elle provoque accroissement de l’endettement. En principe pour rembourser cette dette il faudrait payer chaque année les intérêts plus une part qui si elle est importante est autant de service publique en moins ou d'impôts en plus, si elle est faible, allonge la durée de désendettement et donc celle pendant laquelle il faudra de toute façon payer les intérêts. Dans les deux cas ce n'est pas acceptable pour la population. Cela ne permettra pas non plus au système économique de fonctionner. Tout nouvel endettement de l'état doit être à présent considéré comme quelque-chose d'illégal. En revanche c'est l'état qui doit maîtriser la monnaie. Pour régler le problème de la dette plusieurs solutions sont possibles. On peut provoquer ponctuellement et uniquement à cette occasion une augmentation contrôlé de tous les prix, ceux des biens et services , ceux des salaires. La dette pesant moins en proportion, elle deviendrait remboursable. On peut geler les intérêts de façon à pouvoir répartir le remboursement suffisamment pour qu'il ne soit pas une charge. Enfin on peut considérer comme légitime l'endettement qui à servi pour des investissements et comme non légitime celui fait pour payer les intérêts de l'endettement antérieur on pourra ainsi définir niveau d'endettement plus faible. Les créancier seront remboursés en fonction de ce niveau et non plus en fonction de la dette de départ.

        Dans tout les cas l'état doit faire ce qu'il faut il en a la possibilité en tant qu'entité édictant les lois, pour mettre un terme à cette situation et ne pas finir avec sa population, sous tutelle d'autres états ou entreprises.

Témoignage : La face cachée d'un monde obscur.

A suivre ...

Les écrits de Ziron :

A suivre ...




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